Mon journal

le 13 février 2013

Je suis parti en en vélo pour suivre la cote en direction de fuerte Bulnes pour aller voir un fort .Je suis revenu en fin d'après midi de cette balade de 120km, avec toujours ce vent latéral

Le 11,12 février 2013. 

Pendant ces quelques jours où je suis resté à Punta Arenas,  j'ai embarqué pour l'Isla Magdalena qui se trouve à 35km de la ville pour observer malheureusement sous la pluie, une colonie de 144000 pingouins  du Chile Austral.

Le lendemain, j'ai cherche sans succès pendant la matinée, vers la zona franca puis en ville, une batterie pour mon portable qui n'a pas aimé la pluie.

Le 9/10 fevrier 2013

Je profite d'être à Punta Arenas pour faire la visite de la ville.

Je prends un peu de hauteur pour avoir une vue d'ensemble.

D'allez voir la reproduction du bateau de Magellan et de faire un petit tour au cimetière.

Ce n'est pas une exposition de tente, mais le camping

Le _8 février 2013

Je suis en pleine forme et surtout je ne souffre plus du dos.

Le vent a changé de direction pendant la nuit il vient de face mais quand je pars il s'arrête de souffler et c'est la pluie qui ne va pas me quitter pendant 105km .Il faut savoir ce que je veux, le vent de face ou la pluie!!!!.Le paysage est le même qu'hier (sous la pluie), heureusement que j'ai la musique pour passer le temps .Il me reste 50km à parcourir, il s'arrête de pleuvoir et un vent de travers revient.

Les 20 derniers km sont interminables, la fatigue, le froid 11°, la pluie qui est revenue et le vent de travers (tiens Michel toi qui voulais choisir tu as les deux maintenant! !!!!!),font que  je suis heureux d'arriver à 19 heure à Punta Arenas pour me réchauffer près d'un poële dans un hostel.

Le 7 février 2013

La marche à pied ne m'a pas réussie, une douleur en bas du dos me donne des difficultés à me déplacer et à me pencher. Je traverse de grandes plaines vallonnées, le paysage est monotone et bien que le soleil essaye de faire son apparition le temps est frais. Le vent est changeant, il vient soit derrière moi ou latéralement mais j'avance bien .Avec 105km au compteur, et avec toujours cette douleur dans le dos, j e m'arrête a 15h pour passer la nuit au lieu dit Morro Chico car le prochain village est à 45km.

Je prends des anti inflammatoires et après mon repas je me glisse à 18h dans mon duvet pour aller dormir.

Le 6 février 2013

Ce matin, j'ai fait un peu de couture et remis mes affaires que j'avais emmenées pour ces 4 jours de marche dans les sacoches de mon vélo. Je profite de cette après midi pour découvrir et me balader dans la ville de Puerto Natales malgré le vent et le froid

T0RRES DEL PAINE

le stylo marque le départ. Point bleu itinéraire  Feutre arrivée

Le 5 février 2013

5H30, il fait encore nuit et le vent à soufflé toute la nuit. Le ciel est légèrement dégagé et je pars avec ma frontale et le minimum dans le sac à dos, laissant mes affaires dans la tente .La veille j'ai repéré le départ du sentier et le chemin est correcte et bien balisé.Apres 2h,  j'arrive au mirador, face au glacier Grey quand le soleil se lève. Je continue encore le sentier pendant 1/2h pour avoir une autre vue puis je fais demi tour en reprenant la même direction pour aller au campement Paine Grande.

Le temps de me doucher, de plier, ranger et manger et j'embarque à 12h30 sur le bateau qui navigue sur le lago Pehoé. Après 30 minutes de navigation nous débarquons ou un bus nous attend pour nous conduire à Puerto Natales.

Le 4 février 2013

C'est avec le levé du soleil que je prépare mon sac et que je prends pour 2h30 le chemin qui mène au campamento Italiano. Actuellement on ne peut pas y camper pour des raisons de sécurité .Je laisse mon sac a dos près de l'habitation du garde en prenant sur moi le minimum, Je prends le sentier de Valle Frances jusqu'au mirador pour avoir la vue sur le glaciar del Frances.

En redescendant je récupère mes affaires et je continue pour camper à l'area Paine Grande après 7h de marche.

Le 3 février 2013

6h, je range les affaires dans mon sac à dos sous la pluie. Je reprends le même chemin que la veille en direction du campamento Chileno. Les bourrasques de vent latérales sont si violentes que je me retrouve, une fois plaqué brutalement au sol et m'en tire avec un genou en sang et le pantalon déchiré.

Le sentier qui me conduit au refugio et campamento Los Cuermos longe la montagne et je suis beaucoup plus protégé par les rafales de vent. Je longe le Lago Nordernskjold. Le soleil qui a fait son apparition est entre coupé par des averses et je ne sais pas comment m'habiller.

Après 7h de marche, je monte la tente au campement Los Cuermos ou j'ai le droit à un couché de soleil sur les montagnes et à de belles vagues et bourrasques sur le lac.

Le 2 février 2013

Le bus me laisse à l'entrée du Parque Nacional Torrès Del Paine à la Laguna Amargua sous un ciel couvert. Je m'acquitte d'un droit d'entrée et remplie un formulaire en signant le règlement pour les consignes de sécurité du parc. Une navette me conduit  au départ des randonnées près de l'hotel Las Torres.Je prends un sentier qui monte progressivement et descend au campamento Chileno après 2 h de marche, je me restaure vite fait et repars pour 1h30 vers le capamento Torres ou je monte la tente pour la nuit. Allégé de mon sac, je prends un sentier abrupt qui me conduit en 1h à la base de Las torrès et redescends un peu plus tard au campement par le même sentier.

Le 1^er février 2013

C'est une journée de préparation pour les quelques jours de marche que je vais faire. J'ai loué pour cette occasion un sac à dos afin de mettre les affaires pour cette balade. Demain réveil à 6h car je prends le bus pour Torres del Paine.

Le 31 janvier 2013

J'ai été réveillé plusieurs fois dans la nuit à cause des rafales de vent.

Quand je me lève, je vois les branches des arbres qui sont mal menées et l'herbe couchée. 

Lorsque, je donne les premiers coups de pédales, je sais que cela va être une journée très difficile.

Je mets plus d'1h15 pour faire les 7km500 de piste pour rejoindre la frontière Chilienne à Cerro Castillo. Apres avoir essayé de faire du stop, puis de me renseigner pour prendre le bus, je décide de continuer en direction de Puerto Natales.

C'est donc sur une belle route, avec un vent de face que je pars et que je l'ai pendant 10km. Je l'aurai ensuite latéralement, mais avec la pluie.

C'est vers 19h30, fatigué par cette dure journée que j'arrive à Puerto Natale avec le froid 17° et en ayant parcouru 84km.

Le 30 janvier 2013

A 6h30 le réveil de Franco sonne. Dehors, il y a un joli levé de soleil sur la pampa.

A 8h30 je quitte le jeune cyclo qui prend la route en direction de El Calafate et moi je prends la piste avec un vent favorable. Je traverse de grandes plaines ou l'herbe est rase .Le piste est parfois roulante et parfois difficile à cause des grosses pierres.

Je quitte la piste après 70km, ou je retrouve l'asphalte de la R40. Je profite d'une station essence pour me mettre à l'abri et manger les fruits et produits interdits au Chile qui me reste. Pendant 44km, j'ai le vent de face .Je prends une piste plate en direction de la douane Argentine pendant 7km.

Afin de passer la nuit le douanier me propose une pièce dans l'ancienne gendarmerie.

Après avoir mis des cartons pour remplacer les vitres manquantes et bien fermer les portes pour éviter les courants d'air, je m'installe pour y passer la nuit avec un vent qui souffle très très fort. 

Le 29 janvier 2013

Je reprends la même route que celle que j'avais prise pour arriver a El Calafate pendant 35km mais avec un vent favorable.

A la bifurcation, en direction de Rio Gallegos, le relief change. Je monte progressivement pendant 10km pour arriver à une altitude de 861m. Au sommet le vent qui vient de coté m'oblige à le contrer pendant 10km. Puis de nouveau, il me pousse jusqu'au lieu dit El Cerrito ou il y a des bâtiments pour les travaux publics. N'ayant pas vu beaucoup d'habitation pendant ces 98km, je demande au responsable si je peux monter la tente près des locaux. Il me conduit vers un hangar pour que je m'installe en me disant que c'est mieux et plus à l'abri du vent.
Un peu plus tard dans la soirée, je ne suis plus seul car Carlos un jeune cyclo est venu me rejoindre. Je lui offre une soupe puis nous papotons un instant avant de nous coucher.

Le 27 Janvier 2013

Je plie mon duvet dès 7h30 afin de reprendre la route et me fondre dans la masse des premiers touristes qui vont arriver vers 8h30.

Pour le retour, pendant les 20 premiers km, j'ai un vent de face, puis comme prévu celui-ci me poussera pour me faire revenir à El Calafate pour midi afin de manger un bon assado.

Le 26  janvier 2013

La météo indique un vent de face de 13km/h pour aujourd'hui et demain 43km/h. Donc, je suis décidé à faire les 82km pour aller voir le Glaciar Perito Moreno.

Je longe un long moment le Lago Argentino et je sens a peine le vent qui vient de face. J'arrive sous un ciel légèrement nuageux dans "los Glaciares National parque" en longeant le Brazo Rico puis le Lago Argentino.

A pied, par des passerelles je m'approche du glacier. Je suis impressionné par sa hauteur, sa largeur, sa longueur, ses craquements et des blocs de glaces qui tombent dans le lago. Apres 2 h à faire le tour et sentant  la fraicheur je reprends mon vélo pour trouver un endroit afin de bivouaquer prés du glacier "chut!!!c'est interdit de camper dans le parc".

Moi qui voulais entendre le bruit de la glace la nuit, j'ai été servi.....Impressionnant !!ces craquements, ces morceaux de glace qui tombent dans l'eau, ce vent qui souffle très fort et tout cela sous un beau clair de lune.

Le 25 janvier 2013

Comme d'habitude, lorsque je séjourne dans une ville, je fais en premier ma lessive puis j'entretiens le vélo.   Puis je cherche un réparateur, pour refaire le câblage des fils de mon chargeur de piles qui sont reliés à la dynamo et qui se sont coupés avec les vibrations. Ayant maintenant du temps pour moi, je visite la ville, je vais voir le lago Argentino et déguste de bonnes glaces

 Le 24 janvier 2013

J'ai très bien dormi dans la maison squattée et le vent s'est calmé durant la nuit. Je traîne en prenant mon petit déjeuner puis en préparant et en rangeant mes affaires. La température  a chuté à 16° ,le vent est de nouveau là et je ne suis pas pressé de partir. 

Le paysage est monotone avec de grandes plaines ou l'herbe est jaunie. De chaque coté de la route, des clotures  m'interdisent de rentrer. De temps en temps, il y a un chemin conduisant à une estancia.

Pour passer le temps, en longeant la rivière La Leona puis le lago Argentino, j'écoute de la musique.

La fatigue commence à se faire sentir et les 10 derniers km sont difficiles, car il y a le vent que j'ai de face depuis le départ mais maintenant le terrain est accidenté .Alors je médite sur la chanson de "mon vieux" que chante Daniel Guichard.

J'arrive enfin à El Calafate qui se trouve en bas près du lago Argentino après 7h de selle et en ayant parcouru 105 km.

Le 23  janvier 2013

Je quitte El Chalten sur une belle route asphalte et plate. Le ciel est couvert et la température a chutée à 17°. Un vent froid me pousse pendant 90km à une moyenne de 35km/h .Les cyclos que je rencontre allant vers El Chalten me demandent si la ville est encore loin....

Je regarde une dernière fois le Fitz Roy et le Cerro Torre  s'éloignant de mon regard et qui ont par moment leurs sommets dégagés!!!.

A la bifurcation, lorsque je prends la direction La Leona, j'ai le vent de face et je fais moins le malin pendant 22km. Arrivé au lieu dit « Léona » je pensais camper mais devant le prix exorbitant je continue ma route malgré le vent car on m'a indique qu'il y avait à 12km des bâtiments d'un ancien camping abandonné Je suis tout heureux de me retrouver à l'abri du vent pour la nuit en squattant une des chambre dans l'un des bâtiments.  En voyant la liste des cyclistes inscrits sur le mur, je ne pense pas que je sois le premier à venir, pour dormir ici.

Le 22 janvier 2013

6h, je troque mon vélo pour des chaussures de marche sous un ciel nuageux

Je suis parti pour une ballade de 7h dans le Parque Nacional Los Glaciare en direction de la Laguna Torre.

Arrive à la Laguna Torre je continue en suivant la crête du lac. Je pique nique face au glacier et malgré que je sois reste 1h sur place ,je n'ai pas réussi à voir le sommet qui était dans les nuages, du Cerro Torre culminant à 3102 m.Je suis revenu par le mêmechemin et vers 14h, j'ai rencontre Aaron et Tanis qui partaient pour passer la nuit et camper près du glacier.

 

Le 20 janvier 2013

Quand je me lève, j'ai la désagréable surprise de voir que je suis à plat à l'arrière du vélo et qu'il va falloir que je répare cette crevaison.

Aprés avoir mangé les 2 truites que Jean-françois a fait cuire au feu de bois, nous prenons le bateau à 12h30 pour rejoindre après 40mn de navigation le Puerto de la Laguna  Del Desertio Sud.

C'est sous 39° que nous prenons une piste peu roulante en suivant des yeux le Monte Fitz Roy qui culmine à 3405m.

Nous sommes tout heureux de terminer ces 37km et nous crions notre joie en retrouvant le goudron à l'entrée de El Chalten. Nous qui en rêvions, nous prenons une bonne bière pour fêter notre arrivée, en ayant pourtant une petite nostalgie de laisser derrière nous, la piste de la carretera Austral.

Le 19 janvier 2013

Le bateau n'attend pas, je me lève à 6h30,le temps de charger le vélo et de parcourir les 7km pour rejoindre le port de Bahamondez pour embarquer à 8h30.

Je navigue sur le lac O'Higgins avec 7 autres cyclos. De nombreux torrents se sont formés à la sortie des glaciers et se jettent dans le lac. Après 2h45mn de navigation sous un ciel bleu, nous arrivons au port de Candelario Mancilla, mais nous n'accostons pas. L'équipage à bord d'un canot pneumatique fait des rotations en emmenant, nos sacoches puis les vélos et enfin les cyclistes.

Nous attendons quelques instants que le 4x4 que l'on a réservé à O'Higgins vienne prendre nos sacoches pour les déposer à 15km900, à la limite Chile Argentine.

Délestés de nos bagages nous sommes souvent obligés de descendre de vélo pour pousser car la piste monte raide. Après 5 km nous remplissons les formalités douanières Chilienne et continuons en surplombant le lac et en ayant une vue magnifique sur le Monte Fiz Roy qui culmine à 3405m.

Puis nous arrivons à la limite des frontières ou nos sacs nous attendent. Nous chargeons nos vélos et voila notre petit groupe de 7 partis sur un sentier étroit à travers la forêt. Pendant 5km nous pousserons nos montures en nous aidant mutuellement, là ou il y a de très fortes montées, des torrents à passer, des troncs d'arbres en travers du sentier, de la boue. Nous passons dans des tranchées très profondes et je suis obligé de retirer mes sacoches à l'avant du vélo pour pouvoir passer. Nous arrivons vers 18h30 à la Laguna del désertio nord. Il nous aura fallu 4h30 pour faire les 15km, en nous arrêtant pour filtrer de l'eau, prendre des photos et pour nous restaurer. Nous remplissons les formalités douanières Argentine avant de nous rafraichir dans le lac et de monter nos tentes. Amateur de pêche, Jean François en fin de soirée va taquiner le poisson et nous ramène 2 belles truites.

Le 17 janvier 2013

Nous reprenons ensemble la piste, sous un ciel bleu avec toujours cette chaleur de 29°.Dans les fortes montées Agata et Aaron poussent leur vélo. Jean François et moi les attendons au sommet.

Vers 13 h nous nous arrêtons pour nous restaurer et prendre des forces. Nous profitons d'une des nombreuses cascades pour remplir nos gourdes.

Au 50eme km je continue ma route avec le canadien, laissant derrière nous le couple.

Apres 93km de piste nous arrivons en fin de soirée à Villa O'higgins ou Aaron retrouve sa femme Tanis.

Le 16 Janvier 2013

Nous partons de Tortel sous un ciel gris et frais. Je fais la route pendant 22km, avec un jeune couple Agata une Polonaise et Jean françois un Espagnol. La piste commence à monter durement, je les laisse et je continue seul ma piste sous le soleil revenu .En cours de route, je rencontre un Français de Lille et 2 Suisses qui sont partis d'Ushuaia.

J'arrive en début d'après midi à Puerto Ungay ou je me fais inviter a manger une soupe et un cassoulet préparé par les militaires de service.

Je retrouve le couple, qui ayant vu mon vélo se sont arrêté pour me rejoindre. Nous retrouvons Aaron un peu plus tard près de l'embarquement.

La traversée en ferry ne dure que 40mn pour arriver à Puerto Bravo, ou il n'y a même pas une pancarte pour indiquer l'endroit.

Nous continuons tous les 5 notre chemin pendant 15km où nous improvisons un camping au bord du torrent avec un couche de soleil sur les montagnes.

Le 14 janvier 2013

Le soleil est toujours au rendez vous avec une température de 31°.Je passe devant une cascade et je n'hésite pas a me mettre dessous pour me rafraichir.

A la bifurcation qui indique Tortel 22km, j'ai le vent de face et la piste est beaucoup plus mauvaise. Je cherche la partie la plus roulante et ou je suis le moins secoue en allant à gauche, à droite, au milieu mais je ne trouve pas de solution idéale. J'arrive à Tortel après 49km en début d'après midi et je visite le village avec ses nombreux escaliers en bois qui montent et descendent.

Le 13 janvier 2013

En partant je rencontre Tanis, la Canadienne qui prends le bus en direction de Tortel .On se souhaite bon voyage et que l'on se reverra peut être bientôt.

La piste est agréable et il fait chaud avec 30°. Je m'arrête vers 13h pour me rafraichir dans le Rio Baker et me restaurer.

Je fais la rencontre de Tim un Français avec une remorque. Après avoir fait la Carretera vers le sud, il la remonte maintenant vers le Nord.

Je longe le Lago Vargas et ayant parcouru 84km, je demande a un fermier de pouvoir camper près de sa ferme. Je prends le the, lui le mathé et je lui offre des petits gâteaux.

Le 11-12 janvier 2013

J'enchaine sur cette piste ondulée, les montées et les descentes avec un dénivelé de 779m à 6% en moyenne et avec des passages à 20%. Le soleil est pourtant là et les paysages toujours aussi magnifiques. Je laisse derrière moi le Lago Bertrand pour suivre le Rio Baker en bas dans la vallée.

Je n'ai parcouru que 39km en 3h30 mais je suis content d'arriver à Cocherane pour me poser 2 nuits. Le lendemain sur la place de la ville, je papote avec des marcheurs qui sont très nombreux ici et je vais faire une ballade vers le lago Cocherane ou je passe la journée à profiter du soleil pour me faire bronzer.

Le 10 janvier 2013

Il y a des journées difficiles, mais sous une tempête de ciel bleu, de paysages grandioses et magnifiques le parcours est plus facile. La route suit Le lago General Carrera qui est parfois vert ou bleu, et très immense et les montagnes qui l'entourent sont aussi impressionnantes. Sur la piste ondulée, je retrouve en cours de route mon couple d'Australien et croise de nombreux cyclos chilien qui vont à Puerto Montt.

Après 72km, j'arrive à Puerto Bertrant, près d'un lac du même nom. Il y a beaucoup de rafting. Je poursuis ma piste et m'arrête 10 km plus loin dans un camping près du rio Baker.

 

 

 

 

Le 9 janvier 2013

C'est mon jour de chance, je fais la connaissance de Carmen, une jeune femme garde au ministerio de l'agricultura. Je la remercie, car la carte mémoire de mon téléphone étant pleine, Carmen a transféré mes photos depuis son ordinateur sur une clef USB et cela me permet maintenant de prendre et de continuer à envoyer des clichés.

Je reprends la piste sous un beau ciel bleu. Je ne parcours que 28km pour arriver à Puerto Rio tranquilo. J'ai juste le temps de m'habiller chaudement et de mettre les vêtements de pluie pour embarquer avec un couple de cyclo Australien. Apres 1/2 de navigation nous arrivons devant les rochers de la "catédral de Marmol" Le retour sera beaucoup plus rodéo car  le bateau nous éclabousse et tape sur les vagues. 

Le soir en rentrant, j'aurai droit à du bon pain tout chaud sorti du four à bois, confectionné par la personne qui tient le camping. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le  8 Janvier 2013

A la sortie du village de Villa Cero Castillo, fini la belle route de la carretera Austral, je retrouve la piste. Malgré le soleil qui essaye de percer, il y a un vent glacial puissant venant de face et qui fait voler les grains de sable, ceux-ci me stop dans les montées aux pourcentages élevés.

Au 40ème km, je décide de m’arrêter pour camper, car j’ai grand peine à lutter contre ce vent et à enchainer les montées, mais je rencontre un cyclo allant vers le nord, il m'informe qu'il ne reste plus que 100m de dénivelé avec une piste plate et roulante jusqu'au prochain village qui se trouve à 60 km.  Le vent se calme et des averses de pluie très fine tombent. J'en profite pour rouler et je fini par arriver très tard à puerto Bahia Murta.

 

 

 

 

 

Le 7 Janvier 2013

C'est avec 6° que je me lève .Le temps est le même qu'hier avec cette pluie fine et cette neige. Je fais les 40km de route pour aller à Villa cerro Castillo avec 3 jeunes Chiliens. Le vent que l'on a de face souffle fort. 

Dans les 10 km de descente nous rencontrons un cyclo Polonais parti d'Ushuaia et qui va à Lima nous papotons et lui souhaitons bon voyage.

 

 

 

 

 

 

 

Le 6 janvier 2013

 Je suis parti, au moment ou il y a eu une éclaircie, avec un brin de soleil mais cela n'aura dure qu'une 1/2 heure .J'ai donc fait une bonne partie de mes 54km sous la pluie. La route grimpe et je monte progressivement, sous un mélange de pluie très fine avec des flocons de neige, pour arriver à 1104m au camping de la Réserva National Cerro Castillo.

Je suis trempe et gelé. Je squatte la salle commune du camping ou je fais un bon feu dans le poêle à bois et j'installe mon couchage près de celui ci. Durant la nuit je l'alimente en bois pour faire sécher mes affaires

Le 4-5 janvier 2013

Après avoir passé la journée d'hier, à faire la grâce matinée, la lessive, à trouver un magasin qui vend des écrous, puis à nettoyer le vélo,  à régler les dérailleurs et les freins,  je n'ai pas vu le temps passé. Ce n'est qu’en fin d'après midi que je suis allé découvrir la ville de Coyhaique.

Aujourd'hui j'ai prévu de faire une sortie de 26 km dans la réserva nacionale Coyhaique. Je prends la ruta 7 pendant 5km puis un chemin qui monte très dur. Je fais le tour de la Laguna Verde ou je rencontre un " marcheur et  pêcheur  français" des hautes alpes qui me montre ses 2 belles prises .Il est indécis sur sa route pour la suite de son voyage, vers le nord ou vers le sud!!!!!il va falloir qu'il face un choix.

Je continue ma ballade pour m'arrêter à la laguna los Mallines. Il est 16h lorsque je prends le chemin du retour avec une petite averse qui m'oblige à appuyer un peu plus sur les pédales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 3 Janvier 2013

Il fait beau et malgré les 22°C, j'ai juste chaud. Hier, moi qui étais tout heureux de trouver un allier pour me pousser, ce vent que j'ai de face, je le maudis. Pendant 50km il ne me laissera aucun répit et il faudra que je me batte contre lui pour finir la fin du parcours avec un vent latéral et le soleil qui chauffe pour atteindre les 30°C.

La vallée c'est élargie et j'enchaine les montées et les descentes sur cette belle route bétonnée avec des secteurs pavés. Sur les 91km parcourus dans la journée,  j'ai cumulé 1004m de dénivelé sans avoir dépassé une altitude de 412 m. Les fleurs en cette saison sont magnifiques et les herbes sont couchées par le vent

                                                                                  

le 2 janvier 2013

Après le débarquement, en début d'après midi je prends la Carretera Austral sous un beau ciel bleu avec une température de 32°. La route est belle et je ne suis pas embêté par les quelques véhicules qui y circulent .Je passe devant plusieurs petits lacs ainsi que le lago Los Torres. Je roule, en fond de vallée à une altitude de 450m. Je traverse de nombreux ponts qui enjambent des torrents et autour de moi il y a des montagnes enneigées impressionnantes.

En a peine 2h45mn, avec un vent qui me pousse, je couvre les 61kms pour arriver à Villa Manihuales

 

1^er Janvier 2013

MEILLEURS V0EUX ET B0NNE ANNÉE A T0US

C’est sur le bateau à 8h que je trinque en pensant très fort à tous ceux et celles qui fêtent minuit en France. 4h heures plus tard, le bateau donne de la corne et ancre au large devant une ville Chilienne ou l’on fête le nouvel an, en tirant un feu d'artifice. A 11h30 le lendemain nous arrivons devant le port de Puerto Cisnes. Nous attendons jusqu'a 15h30, en profitant du soleil et en nous faisant bronzer, que la marée soit haute pour pouvoir accoster et débarquer. Nous prenons la piste de la carretera  Australe pendant 20km puis nous retrouvons l'asphalte. Je laisse Markus qui remonte vers  Chaiten et moi je prends la direction de Villa Amengual  ou j'arrive pour y passer la nuit après avoir parcouru 68km sous une chaleur de 31°.

 

 

 

 

 

 

 

Le 30-31 décembre 2012

Nous roulons sous une pluie fine pendant 3/4 heure, avant de revoir un peu le soleil. Ces 27 km nous les avons déjà fait la veille avec Markus avant de retrouver la ruta 5. Nous retrouvons la pluie 3km avant d'arriver à Quellon sous la grisaille après avoir parcouru 98km. Le lendemain, c'est sous le soleil que l'on découvre la ville. Sur la plage, les éleveurs débarquent de leurs barques les moutons qu'ils vendent pour la fête du jour de l'an. Sur les étales des marchands, on trouve différentes variétés de pommes de terre, des algues séchées, des bananes, des cerises car c'est la saison....et bien sur le saumon élevé dans les parcs. Nous allons au bout de l'ile de Chiloe puis nous nous dirigeons vers la sortie de la ville pour embarquer sur notre bateau qui part à 19h.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 29 décembre 2012

Je suis retourné ce matin visiter l'intérieure de l'église classée au patrimoine de l'humanité et prendre quelques photos de l'extérieur. Lorsque, je prends la route je rencontre Markus un cyclo Suisse qui prend des photos des maisons sur pilotis .Il part devant pour acheter des provisions. Après 22km alors que je consulte ma carte à l'entrée de la ville de Chonchi arrive derrière moi Markus. Nous roulons ensemble pendant les 37 km, puisque nous allons tous les deux à Culcao. Le temps se met à la pluie en fin de journée alors nous préférons prendre un hospetage pour la nuit. Après une bonne douche, je visite le parc national chiloé Cucao qui est sur le lac, puis je vais par un sentier de 1,5km voir l'océano pacifico. De retour à l'hospetage nous prenons Markus et moi notre repas, que Mme Luz nous a préparés, des moules, calamars, petits pois et pommes de terre avec en entrée des tomates de son jardin.

 

 

 

 

 

 

Le 28 décembre 2012

Je quitte la maison ou j'ai passé la nuit en "pensant" à bien refermer la porte.

Ils n'ont pas aplani le chemin pendant la nuit et je retrouve mes montagnes russes ou je suis obligé de pousser le vélo. Au bout de 3km de monté et de descente, il me reste 10 km de piste plane avant de retrouver l'asphalte de la ruta 5.  C'est  60 km, à lutter contre un vent de face, avant d'arriver à Castro en bordure de l'océan. Le centre ville se trouve tout en haut de la colline et je vais réserver à l'agence des bateaux mon billet pour un départ le lundi de Quellon en direction de puerto Cisnes. Je profite de ma fin de journée pour voir les maisons sur pilotis et son église

Le 27 décembre 2012

Mon choix de visite a été aujourd'hui de prendre la direction  de Punihuil qui se trouve en bordure de l'océan pacifique, et qui est à une distance de 37 km de Ancud dont 17 km de piste.

J'ai laissé mon vélo sur la plage et j'ai embarqué sur un bateau pour aller voir les manchots et lions de mer au large des iles. A mon retour j'ai eu la chance de voir la fin de la cuisson de la spécialité de l'ile de Chiloé le "CURANTO". Après ces visites je continue ma piste, avec des pentes très raides ou il faut pousser le vélo. Après 3h d'efforts et 15 km je m'arrête dans une maison en construction pour me protéger du froid et y passer la nuit.

Le 26 décembre 2012

C'est un petit déjeuner très copieux,  que je trouve tout prêt sur la table : pain grillé, fromage, miel, beurre saucisson, gâteau au pommes, biscuit...dur de faire du vélo après avoir mangé tout cela.

Le ciel est dégagé et les rares averses ne durent que très peu de temps. La route est belle et je n'ai que 39 km pour arrive à Ancud où je m'installe dans un hostel.

Après la visite de la ville, je vais dans un restaurant, goûter à la cuisine de l'ile de Chiloé qui a une spécialité le "curanto" un drole de plat avec un mélange de porc, de poulet, saucisse, d’énormes moules, de grosses palourdes, des pommes de terre, une galette de purée de chapalle et de milka. Il ne faut pas oublier la soupe au jus des moules. Ce n'est pas très fin mais tout ce mélange est bien copieux  et passe bien avec un petit cabernet sauvignon.

Le 25 décembre 2012

J'en ai rêvé et je suis sur l'ile de Chiloé à Chacao.Je suis parti à 12h, Le temps d'échanger des informations avec Pauline et Alexis sur les routes que l'on va suivre, et ils ont eu la gentillesse de nous faire des crêpes et du gâteau au chocolat, bien délicieux pour noel.

Le temps est aux averses et le soleil essaie de percer les nuages et de faire son apparition.

Je prends une voie expresse qui me conduit à Pargua pour embarquer dans le ferry allant à Chacao sur l'ile de Chiloé. Je trouve un accueil chaleureux dans un hospetage chez Maruja après avoir visité le village avec ses maisons colorées.



le 23 et 24 décembre 2012

J'entends la pluie tomber alors qu'il est 8h30 et que je suis toujours sous les couvertures. Je pars ou je ne pars pas? Je regarde les cartes, mon planning et je me décide à partir. Un bateau vient me chercher. Je fais la traversée pour rejoindre Petrohue et je prends la piste pendant 8km ou un car et une voiture sont bloqués par une coulée de sable. Je m'arrête pour visiter les "Saltos del Petrohue". Toujours sous la pluie, je retrouve le goudron. Je longe le Lago Lanquihue pour arriver après 69km à Puerto Varas où je m'installe pour 2 nuits dans un hôtel.

Le jour de noël, le vent souffle fort et il y a un rayon de soleil, pas pour longtemps car les fortes averses sont revenues. Je fais les magasins et mes achats pour noël. J'investi dans une vieille chambre à air pour réparer mes chaussons étanches et trouve une mercerie pour du fil et des aiguilles. J'en profite pour faire les courses pour le réveillon, visiter la ville, son "Iglesia Sagrado de Jesus, son marché de noël couvert et ses maisons recouvertes de planches de bois. Je joins des photos de mon vélo qui a énormément souffert de ce voyage sur les mauvaises pistes, ainsi que ma selle qui en a marre de me supporter.

JOYEUX NOËL A TOUTES ET A TOUS.

 

 

 

 

 

le 22 décembre 2012

Lorsque j'embarque à Porto Panuelo, le soleil est là, mais cela ne dure qu'une petite demi-heure et lorsqu'on part à 10h30, la pluie et les nuages ne nous quitterons plus pendant toutes les traversés.

J'arrive à Puerto Blest, après 1h20 de navigation. Il m'est ensuite demandé de charger mes sacoches et mon vélo dans une camionette et je prends le bus qui m'emmène à 3 km, à Puerto Alegre. A 12h, je navigue sur le Lago Frias; 20 mn après, j'arrive à Puerto Frias. Je charge mes saccoches sur le vélo pour effectuer les 27km de piste qui me conduisent au Chili, mais on me demande de mettre mes sacoches dans un contenaire ainsi que mon vélo. Les formalités douanieres Argentine accomplies, je prends place dans le camion qui transporte mes affaires et me conduit à la frontiere du Chili à Peulla. Il ne me reste plus que 1000 m à parcourir en vélo pour naviguer à 16h sur le lago Todos Los Santos en direction de Petrohue. Lorsque je débarque à 18h 45 il pleut toujours, et après avoir eu des renseignements auprès de cyclo, je prends un petit bateau qui me conduit juste en face de Petrohue ou il y a un hospetage pour la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

le 21 décembre 2012

Avant de partir, pour couvrir les 27km qui me séparent de Puerto Panuelo, vu que le temps n'est pas à la pluie mais froid 13°Je visite la ville avec sa rue principale San Martin et ses commerces. En cette période de fêtes de fin d'année, je suis attiré par les chocolats et glaces, oh combien délicieux, de la maison Rapa Nui fondée en 1936. Sur la place face à l'église, des chiens St Bernard font l'attraction des touristes pour la photo. Puis vers 13h, je reprends la route très étroite et fréquentées. Je suis souvent serré par les bus et obligé de prendre les bas cotés. Arrivé à Puerto Panuelo, je prends mon billet de bateau en direction de Porto Blest pour demain. Afin d'avoir une vue d'ensemble, je monte en direction de Llao Llao ou il y a un hotel 5*****.Ce n'est pas ici que je passerai la nuit, mais en contrebas dans un parc bien fleuri.

Le 20 décembre 2012

Comme il pleuvait ce matin ,  j'ai pris mon temps, vu que je pensais avoir une petite étape pour aujourd'hui. Je me suis fait prendre en photo avec le père noel Argentin. Je fais des séances de vues du lac, au bout de 20km, alors que le soleil fait une petite apparition une pancarte m'indique Bariloche 60km, panique à bord surtout qu'il est 15h. Le vent froid est de mon coté sauf les 20 derniers km ou je l'ai bien de face, il ne fait pas très chaud 13° après mes 80km lorsque j'arrive a San Carlos de Bariloche  je préfère prendre un hostel car la pluie est revenue.



le 19 décembre 2012

A 8h30 Ricardo, celui qui m'héberge m'a préparé le petit déjeuner et à 10h c'est sous la pluie, le froid et 6° que je prends la route. La neige n'est pas très loin peut-être 200 m au dessus de nous. Au bout de 12 km d'asphalte, je trouve une piste roulante pendant 38 km. Je passe devant plusieurs lacs mais avec les nuages et la pluie je ne peux guère apprécier les paysages. J'arrive après avoir parcouru ces 77 km à Villa la Angostura ou je vais me mettre au sec dans un hospetage pour passer la nuit.

le 18 décembre 2012

Je fais la connaissance avant de partir des futures "locataires" de notre abri. C'est un couple de Haut Savoyard de Reignier avec un jeune ados Lucas qui sont partis de Ushuaïa (lyonnetandesbike.blogspot.com). A 15h, motivé je prends la route sous la pluie et le froid 6°c. Après avoir longé le lago San Martin, j'arrive après 41km au lac Hermoso. Je suis heureux de trouver ici un hotel pour passer la nuit au chaud et faire sécher mes vêtements.

le 16 décembre 2012

Pablo nous réveille à 10h car nous devons faire un tour de vélo ensemble. C'est un jeune triathlonien qui fait aussi des trails de 110 km. Guadalupe est aussi très sportive. A 12 h, nous prenons des chemins de montagne pour aller à 1525 m au refuge de Miramas où nous avons une vue sur le lago Lacar et San Martin de Los andes en bas à 902m. Nous sommes content de nous mettre à l'abri du vent et du froid car il fait 7° pour casse-crouter à l'interieur du refuge. Nous reprenons nos chemins de vtt pour arriver vers 19h à la maison et manger tous ensemble un bon plat de lentilles.

le 15 décembre 2012

Voila maintenant 5 jours que nous sommes à Junin de Los Andes. Nous avons déménagé de l'hospetage après 2 nuits pour rejoindre un couple de cyclo Argentin Nadia et Jose qui sont logés dans la maison de la tante de José. Nous passons nos journées à nous reposer, profiter de la machine pour laver notre linge, aller a la pêche, lire, mettre à jour nos blogs et se faire de bons repas....

Nous devions prendre la route aujourd'hui mais Jorge a rencontré un couple de cyclo Autralien qui déposait plainte pour vol de leurs saccoches à la police. Il les a invité et à 14h, nous sommes en train de discuter de nos itinéraires et anecdotes.Voilà le monde des cyclos et de ces rencontres,si on ne part pas aujourd'hui peut être demain....
C'est à 16h que nous partons de Junin de Los andes. Jorge vient de récupérer son vélo, avec un nouveau pédalier. Je prends la route en compagnie de Artur, Jorge et du couple. Le vent qui nous vient de face est très fort et pendant les 43km qui nous mène à San Martin, nous luttons contre lui. Nous quittons le couple à l'entrée de la ville et nous nous donnons rendez-vous pour manger ensemble un peu plus tard. Artur nous a trouvé un hébergement sous un abri de voiture chez un jeune couple Pablo et Guadalupe fort sympa.Nous bénéficions des commodités de leur maison trop petite pour nous accueillir.

 

 

 

le 12 décembre 2012

A 13h, nous quittons notre hospetage pour aller loger dans la maison de la tante. Nous passons ensemble la journée à cuisiner et à parler de ce que nous allons faire les prochains jours.

le 11 décembre 2012

Le soir nous retrouvons un couple d'Argentin Nadia et Jose (rozai),avec qui j'ai roulé après Cafayate qui viennent d'arriver et sont logés à Junin de Los Andes par la tante de Jose. Nous mangeons ensemble des escalopes  milanaises avec une purée de potiron et rentrons à 2h du matin après avoir attendu que la pluie se calme.

le 10 décembre 2012

La route est belle, elle descend légèrement et le vent nous pousse vers Junin de Los Andes et c'est sous un ciel nuageux qui se dégage que nous roulons. Les 20 derniers km sont un peu plus difficile car nous retrouvons des montés et un vent latéral. Nous arrivons à 13h dans la ville après avoir parcouru 56km et trouvons un hospetage pour 35 pesos/personne.

le 9 décembre 2012

C'est sous un ciel bleu que nous passons devant l'église et les maisons colorées de Curarrehue. Je vois au loin le volcan Lumin enneigé. Nous longeons la vallée et la route s'élève rapidement pour atteindre des montées entre 10 et 12%. Il fait chaud 31°C et je recherche l'ombre en longeant le bord de la chausée et en roulant à contre sens. Après 20km, nous prenons la piste et entrons dans le parc national de Villarica en direction de l'argentine. La piste est difficile avec de gros graviers et toujours de fortes montées. Le plus dur étant réalisé, nous faisons une pause vers 13h30 pour reprendre des forces. Nous redescendons ensuite en longeant un lac pour voir le volcan Lumin enneigé avant de passer la frontière et entrer en Argentine. 10 km après la douane, nous nous arrêtons pour boire une bière bien fraîche puis nous reprenons nos vélos sur cette piste ondulée encore pendant 10km avant de retrouver l'asphalte. Après nos 61 km roulés dans la journée, nous posons notre campement en contrebas de la route près d'un torrent.

 

le 3 décembre 2012

C'est toujours en compagnie de Jorge et d'Arture que je roule. Avant de prendre la route en direction du Chili, nous faisons le plein de provisions. Le bout de route asphaltée de 12km nous monte, surplombe le lac d'Alumin et nous emmène à la frontière d'Argentine. Au sommet, nous retrouvons la piste en direction de la douane Chilienne. Nous passons 1h30 à la douane où nos saccoches sont vidées et fouillées entièrement à la recherche de fruits où légumes interdits. Au bord du lac Colico, nous nous arrêtons pour nous restaurer mais nous repartons très vite à cause d'une forte averse pour nous mettre à l'abri. Nous continuons notre chemin sous la pluie avec une piste difficile de gros graviers qui monte. Mais dès que nous atteignons le sommet, la piste devient plus roulante. Nous arrivons, après avoir parcouru 62 km, à la ville de Melipueco où Jorge, comme à son habitude, nous a trouvé un logement au-dessus de la caserne des pompiers.

le 1er décembre 2012

Nous avons changé d'itinéraire, de façon à rejoindre plus rapidement par la piste Villa Pehuenia qui est à 68 km, car je dois prendre rapidement des nouvelles de ma famille. Le chemin est relativement roulant avec des paysages de pins et ses montagnes de sable. En cours de route, nous rencontrons un couple d'anglais parti de Punta Arenas et se dirigeant vers le Venezuela. Ils font ce parcours en courant, en prenant des relais tous les 6 km et en tirant une charrette de fabrication maison. Nous arrivons en terminant par 11 km d'asphalte à Villa Pehuenia. Je ne peux pas téléphoner car il y a une coupure d'électricité qui durera une bonne partie de la journée et soirée. Jorge nous a trouvé une habitation chez Christan l'infirmier, car la pluie a fait son apparition de nouveau. Nous passons la soirée avec une bande de copain de Christan à écouter de la guitare, à chanter et à manger des spaghettis avec une sauce cuisinée avec des oignons, carottes râpées, viande, épices, sauce tomate, le tout mijoté. C'est vers 3h que je vais me coucher dans mon lit alors que je m'étais assoupi dans le hamac.

le 30 novembre 2012

Le soleil est là. Après avoir pris notre petit déjeuner tous ensemble sur la pelouse nos chemins vont se séparer car Simon et Katarina vont prendre une autre route que nous. Dès le départ  nous avons un vent de face et de travers très fort avec des bourrasques qui m'oblige à contrer et à bien tenir le guidon.Il ne faut pas que je me laisse embarquer car je peux vite me retrouver perpendiculairement à la route dans le sens où le vent souffle. Je suis devant et m’arrête 3 a 4 fois pour attendre mes compagnons de route qui se battent eux aussi contre ce vent. Après 58km avec 1000m de denivellé et 6h d'efforts nous arrivons au paso Pino Achado où le douanier nous indique dès maisons abandonnées pour dormir.Après avoir choisi l'une d'entre elle nous passerons là nuit à l'abri du vent.

 

le 29 novembre 2012

La température a chute,il fait 16°C,le ciel est gris et au loin il y a des éclairs.Très vite il se met à pleuvoir et nous nous arrêtons pour mettre nos vêtements de pluie.Nous avançons chacun a notre rythme et laissons derrière nous Simon et Katarina.Tous les 3 devant nous nous arrêtons a midi pour manger très rapidement notre repas et ne nous attardons pas de trop car personnellement je sens déjà la fraicheur dans le dos et il reste encore a parcourir 44km.A 14h après avoir parcouru 90km nous arrivons a Las Lajas où  nous  nous mettons  à l'abri sous l'avancé  de toit de l' hôpital en attendant  le couple. Des averses de pluie  puis de grêle font leurs apparition et pensons à eux qui sont entrain de rouler en ce moment. Des leurs arrives nous dirigeons vers le gymnase que Jorge à été négocie pour que l'on puisse passer la nuit.C'est bien au sec et au chaud que nous offrons au gardien, en remerciement, le thé et gâteau. Le soir nous nous faisons des pizza maison (olive, jambon, salami, fromage local) cuit au four mis à notre disposition.Le tout est arrose d'un vin rouge local très fruite

 

 

 

 

 

 

 

le 28 novembre 2012

A neuf heure, nous nous sommes retrouvé sur la place du village pour prendre tout les six le petit déjeuner ensemble. Puis, nous sommes allés faire des courses car il n'y aura rien pour se ravitailler durant les 160 prochain km. A midi nous partons tous les 5, laissant Thomas l'argentin en attente de réparation de sa jante. Sur le parcours un homme nous offre au moins cinq kg de cerises que nous mangerons un peu plus tard après un arrêt en faisant un concours de lancer de noyaux.

A cinq heure le temps est à l'orage nous nous arrêtons à Churriaca content de trouver un abri pour dormir au sec surtout que l'on a déjà parcouru 74km.

Pour notre repas du soir c'est barbecue: pommes de terre, oignons, aubergine, ainsi qu'un plat polonais délicieusement préparé par le couple le tout accompagne de vin rouge.

 

 

le 25 novembre 2012

Je fais la route depuis 2 jours avec un français : Arthur que j'avais rencontré sur le Salar puis à San Pedro d'Atacama et Jorge un espagnol parti depuis 16 mois d'Alaska. Hier, nous avons fait de la piste et campés en face du volcan, très impressionnant avec une lagune que l'on a vu ce matin en partant. Le parcours était plus facile car moins de dénivelé et beaucoup de descente. En ce moment c'est la fête du veau dans les villages, ce qui n'es pas le cas pour l’animal car il finit dans l'assiette. Donc, ce midi nous nous sommes arrêtés au restaurant pour prendre un plat de viande avec des crudités. En entrée, on m'a offert un œil du veau bien cuit sur du pain grillé. Ce n'est pas mauvais. Remonter sur le vélo a été un peu plus difficile avec la chaleur 31°C, mais heureusement il n'y avait que de la descente. Sur la piste nous avons été interviewé par la télévision Argentine. Moi j’ai parlé uniquement en français et c'est Artur qui a fait le traducteur. Nous sommes arrivés de bonne heure au camping municipal, il y a beaucoup de monde vu que c'est la fête, il y a un concert de musique, beaucoup de magasins sont fermés. Nous restons encore demain ici, car Jorge à des rayons de cassés et ses freins avant ne fonctionnent plus.

La famille au béret nous a donné de l'eau, fait gouter du vin et fait voir le lapin qu'ils ont tué avec une bolas : 2 boules accrochées à une corde que tu fais tournoyer et qui tue ta proie.

 

 

 

 

 

 

le samedi 24 novembre 2012

Ce matin en partant, j'avais l'intention de faire 92 km et de m’arrêter dans le village d' El Zampal. Mais sur ma route j'ai rencontré un couple de polonais avec qui j'ai roulé une partie de la journée. A un moment ou je discutais avec eux, je n'ai pas vu la direction indiquant le centre du village. J'ai donc continué ma route en laissant derrière moi ces deux cyclos. Je suis arrivé tard à Barrancas après avoir parcouru 152km dont 40km de piste. J'ai pris le seul hôtel qui était sur le bord de la route, le camping étant encore à 2 km. J'ai retrouvé le cyclo français qui était au camping à San Pedro de Atacama.

Les paysages sont surtout de vaste plaine où l'on voit des moutons mais aussi différentes roches volcaniques de toute les couleurs.

le jeudi 22 novembre 2012

Je suis parti à 9h30 et la température de la journée ne dépassera pas les 21°C. Après 13km de route goudronnée, je retrouve la piste. Sur les conseils du personnel qui construise la route, je prends la nouvelle piste interdite au véhicule beaucoup plus roulante et qui m’évite surtout de respirer les nuages de poussière. Après 12km de piste, je retrouve le goudron et continue à monter pour arriver au sommet à 1959m. Je m'habille chaudement car le vent est froid. Je termine les vingt derniers kilomètre sur une route toute neuve et roulante avec un vent qui me porte à Bardas Blancas.

Ce jour là, j'ai parcouru 73 km et j'ai pris une chambre pour 2 jours.

C'est le cheval qui a rentré son maitre car l'homme était ivre :)

le mercredi 21 novembre 2012

 

Aujourd’hui, pour ma seconde journée de repos, je suis allé voir les Castillos De Pincheira. Aller-retour cela m'a fait faire une petite balade de 52km dont 48 km de piste. En arrivant, je découvre un joli cadre. Il y a un camping avec des tables et des bancs dans un parc de verdure avec un torrent qui le traverse et au fond pour décors des montagnes volcaniques: les Castillos de Pincheira.

Voila la balade que j'ai fait pour ma dernière journée de repos à Malargue.

 

le 20 novembre 2012

Pour ma première journée de repos, je suis allé à 12km de Malargue à la Dique criadero de truchas une pisciculture de truites ou il y a une digue et l'après-midi une balade à pied pour visiter le Planetario de Malargue.

 

le lundi 19 novembre 2012

Lorsque je suis parti de Del Nihuil à 8h il ne faisait pas très chaud: 17°C mais au fil des heures la température est montée à 36°C. Ma destination de ce jour est Malargue à 164km. Il faut que j'arrive dans cette ville ce soir car il y a pas beaucoup de village sur le parcours.

Le vent que je maudits quand je l'ai de face va m'aider pour ce long parcours. Il n'est pas très fort, mais il me pousse. Je me tiens bien droit pour prendre le maximun de vent et de vitesse, moi qui d'habitude rentre la tete dans les épaules quand ce vent vient de face.

La route est bien droite avec un dénivelé partiel de 718m avec au loin, sur ma droite les montagnes enneigées de la Cordillière. J'arrive relativement de bonne heure pour me loger à l’hôtel "Nord patagonia" où je vais prendre 2 à 3 jours pour visiter les environs.

le samedi 17 novembre 2012

Ce matin le temps est gris la température à chuté a 17°C. Le long de la route que je prends il y a de la vigne et énormément de location de cabanas et de restaurant. Il faut dire que cette vallée est très touristique pour son rafting et ses promenades en montagne.Le paysage est très beau avec ces  hautes montagnes de formation volcanique de chaque côté et ce torrent avec cette végétation. Lorsque l'on arrive à Valle Grande, il y a un grand un barrage hydraulique qui bloque cette vallée.On accède en haut du barrage par une route au fort pourcentage qui fait le tour passant par plusieurs tunnels. Une fois en haut sur le barrage. Je découvre un lac avec ses montages où des bateaux touristiques naviguent. Je reste la nuit au camping à Valle Grande après avoir parcouru 50km aujourd'hui.

le jeudi 15 novembre 2012

Aujourd'hui je suis arrivé à San Carlos après avoir fait 112km. Le vent m'a bien aidé car je l'avais dans le dos. Ce matin j'étais heureux d'avoir le GPS pour sortir de Mendoza car sans je faisais sans arrêt des détours. Cela ne m'a pas empêché de prendre la 2*4 voies! Courant de la journée, afin d'être plus au calme, j'ai quitté la routa 40 pour prendre la Na 7. Je n'étais pas embêté par les véhicules: il n'y en avait pas! J'ai fini aussi tout seul sur une nouvelle route en construction interdit à la circulation et parallèle a la ruta40.

J'ai laissé mes compagnons avec qui j'ai fait la route durant ces neuf derniers jours. C'est avec un petit pincement au cœur que je les ai laissé.

Je remercie Pietro pour ces traductions, les mises à jour de mon GPS, les prises de photos...
Je remercie Miguel pour le réglage de ma jante, son barbecue, ces négociations pour la maison......

le mercredi 07 novembre 2012

Je suis toujours avec les deux jeunes: Pietro et Miguel. Nous avons fait 50 km de piste horrible. Heureusement, Une camionnette nous a pris pendant 20 km. J'ai changé ma jante car elle était fendue par une double paroi. Aujourd’hui, nous avons réglé ma nouvelle jante car les rayons étaient desserrés.

le dimanche 04 novembre 2012

Ce matin, je suis parti à 7h45. J’ai eu ma première crevaison à l'arrière. Je pense que cela est dû à ma jante qui est toujours voilée. Je ressens même des à-coups lorsque je suis assis sur la selle. J’ai fait la course avec un cycliste. Je pensais qu’il allait se mettre devant. Il a préféré rester à côté de moi et me parler, nous avons fait les 60 km rapidement surtout qu'il n'y avait pas de vent. Je suis arrivé de bonne heure à Guadacole après avoir parcouru 108 km aujourd'hui. Ce soir, nous avons fêter les 405 años de la création du village. Les hommes politiques haranguent les gens avec le patriotisme, le curé a fait son sermon et pour clôturé cet anniversaire la fanfare était de la parti. Je vais essayer de me coucher de bonne heure car demain je voudrais partir tôt car il y a 117 km pour rejoindre la prochaine ville afin de trouver une solution pour pouvoir faire réparer ma jante. Mon panier-repas est une escalope milanaise avec un œuf dessus et une sauce tomate froide huile que tu manges sur du pain.

Ci-dessous ma jante!!!!

le samedi 03 novembre 2012

J'avais le choix aujourd'hui soit partir en vélo ou soit me levée à 3h du matin pour prendre un bus à 4h. j'ai préféré prendre toute mes affaires et faire 62 km aller pour voir le site classe à l'unesco. je ne regrette pas d'avoir fait le déplacement car les paysages sont magnifiques. J'ai réussi à négocier avec le garde. Celui-ci m'a autorisé à dormir dans le bâtiment: les toilettes...

le mardi 31 octobre et le mercredi 01 novembre 2012

Ce matin à 7h45 Je vais sur le vélo pour pouvoir profiter de la fraîcheur. Pendant 65km, j’ai bien roulé et je me suis arrêté de bonne heure pour manger mais quand je suis reparti le vent s’est levé et je l’avais de face. Le paysage est monotone et la route aussi. De grandes lignes droites plates. Il n’y a pas beaucoup de voiture. Je suis arrivé à Chilecito vers 17h45 bien content enfin. J’ai pris un hôtel et je vais aller manger. J’ai vu un réparateur pour mon vélo. La jante a dû prendre un coup car elle est déformée. Le réparateur n’a pas pu la dévoiler. Je verrai a Mendoza si j’en trouve une.

le lundi 29 octobre 2012

Je suis à Belen. J’ai fait 70km dont 10km de piste roulable. Le vent était contre moi. J’ai roulé pendant 10km avec un argentin mais je l’ai laissé car il n’allait pas à mon rythme. Je suis installé au camping ou j’apprécie l’ombre. J’en ai profité pour laver du linge. Demain, je vais essayer de partir plus tôt pour profiter de la fraicheur et du vent qui n'est pas là le matin.

le dimanche 28 octobre 2012

Après 85km de goudron, je retrouve la piste pour 35km. C'est une piste difficile dur à avancer en tôle ondule et gros gravier. Le vent est contre moi. Les véhicules qui me dépassent ou me croissent, me font manger de la poussière. Moi qui me plaignait pendant mes 85 km de la monotonie et des 30km de ligne droite toute plate ou on croit qu’au bout ça va descendre maintenant je suis servi. A 18h je suis heureux d'arrivé à Hualfin pour me poser après ces 120km sous un ciel couvert et une température de 31°C. Je prends une chambre chez l'habitant pour récupérer de la nuit difficile passée la veille au camping.

le samedi 27 octobre 2012

Bien arrivé à Santa Maria; belle route pendant 65 km puis piste pendant 10 km, tôle ondulée reste piste roulante. Très chaud 43°C. Je suis dans le camping municipal. J'ai mangé des pâtes au restaurant. A 18 heures, il fait encore 31°C. C'est maintenant que les boutiques ouvrent et que les gens sortent.

le mercredi 24 octobre 2012

Départ 8h30; c’est reparti pour le sable d’entré de cette piste horrible. Dans mon rétroviseur je vois 2 cyclos avec qui j’ai discuté hier soir. On s’arrête au belvédère, je prends des photos puis je roule seul à mon rythme, nous nous retrouvons après 50km lorsque la piste finie. Dans un restaurant autour d’une escalope milanaise, frites et une bouteille de coca que je vide rapidement. C’est Roberto qui devant nous emmènera à Cafayate avec le vent de face.

le vendredi 19 octobre 2012

En fin de soirée, nous sommes arrivés à Salta. Nous avons tourné dans la ville pour trouver un hôtel. Ce matin, nous avons pris une piste qui nous a emmenés à la laguna rodéo. La laguna laisse place à des lacs de montagne moins jolies que dans notre région. Les paysages sont moins impressionnants que ceux du début du voyage. Ensuite, nous souhaitions aller aux thermes, sans succès car il est surprenant de constater que ces sources naturelles sont déviées pour alimenter les hôtels du coin. La journée a continué par l’arrêt à un barrage puis un restaurant avant de découvrir un geyser d’eau de souffre en cours de route.

le mercredi 17 octobre 2012

Après le petit déjeuner, nous sommes allés faire un tour au marché de Humahuaca. Les 3 jeunes ont fait des achats puis nous avons visité l'église avec son plafond en forme de bateau renversé. Ensuite nous nous sommes dirigés vers Tilcara où nous avons mangé au restaurant. Nous avons pris du lama « très bon » avec une sauce champignon et pommes de terre gâteau en désert Après le repas ils ont fait appel à un guide qui est monte avec nous et nous a conduit en prenant la piste en direction du col de Tres Crose. La magnifique couleur des roches est impressionnante. Nous sommes redescendu par le même « calmino » pour aller voir un cactus de 1100 ans il grandit de 1 cm par an. Quel est sa hauteur? Puis nous avons pris la route pour prendre un hôtel international continental à 4 lits pour réduire les frais.

le mardi 16 octobre 2012

Après 20 km de monté, j’ai été pris par 3 jeunes chiliens qui partent en vacances en Argentine. Nous nous sommes arrêtés dans une habitation pour regarder le foot CHILI-ARGENTINE. Donc, aujourd’hui j’ai fait 350km .Demain, ils m’ont proposé de continuer avec eux, comme je suis malade (mal de gorge, enrhumé….) je crois que je vais accepter. Je reconnais qu’ils n’ont pris, car il n’y avait aucune source d’eau et de ravitaillement durant 100 km uniquement en arrivant à la frontière Argentine.

le dimanche 14 octobre 2012 de HUACALLA à SAN PEDRO DE ATACAMA

Cela fait maintenant plus d'un mois que je suis parti. Voici quelques photos: 

le vendredi 29 septembre 2012 de PUTRE à HUACALLA

Actuellement en Bolivie, à 74 km de Huachacalla, je vais passer la nuit dans une habitation mais le propriétaire ne souhaite pas me donner les codes d'accès au réseau wifi. C'est par la balise que je vous envoie des nouvelles de cette semaine. Malheureusement je ne pourrai vous transmettre les photos des paysages prises ces derniers jours.

La journée, il fait chaud: 30°C, en revanche la température de ces dernières nuits sont inférieur à 0°C. Les paysages sont très beau. Mes distantes de parcours sont très variable en fonction des conditions de la route où devrait ton dire "la piste" et il m'arrive très régulièrement de poussée le vélo.

le vendredi 20 septembre 2012 de ARICA à PUTRE

Tout va bien!!! Arrivé lundi à Arica, ville portuaire du nord du Chili, j'ai pu récupéré l'ensemble de mes bagages en bon état. Je me suis mis en selle rapidement. Au fur et à mesure que les kilomètres s'accumulent, le paysage se désertifie Il fait chaud: 31°C, pas d'ombre, paysage désertique, belle route beaucoup de camions et pickup, pas de point pour se ravitailler. Heureusement qu'un camionneur m'a aidé en me remettant de l'eau. Mon altimètre défile, et j'aperçois les premiers monts enneigés.

Je suis actuellement à Putre, le village se trouve un petit peu à l'écart de la route, après 124 km et 3 662 m d'ascension!!!! 

Demain je ferai de grandes provisions car après j'irai en direction du parc national Lauca, où les épiceries seront sans doute rares.