le vélo, le matériel


 Le vélo de voyage n'est pas indispensable au voyage à vélo, il est tout à fait possible de transformer son propre vélo en vélo de voyage avec un nombre limité d'accessoires : guidon confortable, potence relevée, selle en cuir, porte-bagages avant et arrière, garde-boue, pneus roulants et solides, éclairage (de préférence avec dynamo) et béquille permettent de modifier radicalement l'allure et le confort de son vélo.

Et le plaisir de transformer (bidouiller) son vélo fait aussi partie du voyage, même si cela prend un peu de temps (et parfois quelques adaptations). Le vélo de voyage le plus fiable, avant d'être le plus coûteux, est d'abord le mieux connu par le cyclo, préparer son propre vélo permet notamment de mieux prévoir l'outillage et la visserie de rechange nécessaire.
Le "vrai" vélo de voyage présente d'autres avantages, il est conçu dès le départ pour cet usage, ce qui permet un choix dans les matériaux (préférence pour l'acier), la géométrie (cadre plus court), les développements (adaptés à un vélo chargé), l'équipement (fourche rigide, oeilletage) qui améliore sensiblement la fiabilité et le confort du vélo.





En voyage, on est loin de son confort habituel, et jour après jour, cela peut, c’est le cas de le dire, peser : après plusieurs journées de mauvaise piste, de mauvais temps, après une succession d’incidents mécaniques… Autant dire que sa propre notion de confort en voyage (qui diffère évidemment d’un individu à l’autre) est primordiale. A quoi bon voyager léger en se privant de tout, si c’est pour craquer moralement au bout de quelques semaines ou quelques mois? Vous trouvez que vous avez trop d’affaires dans les sacoches? De toutes manières, on a toujours trop de choses. Dans l’absolu, rien n’est indispensable, vous pouvez même partir sans pompe : si vous crevez, vous faites du stop ou bien vous poussez le vélo jusqu’à la prochaine ville. Pourquoi donc vous encombrer d’une pompe ? Et d’un vélo ?